Par Maelle Joulin. Article mis à jour le 12 juillet 2022
Vous le savez d’ici 2024 vous devrez organiser le tri et la valorisation de vos déchets alimentaires, organiques, verts. Si vous êtes une collectivité cela signifie que vos administrés devront pouvoir disposer d’une solution de tri chez eux, puis que ces déchets, essentiellement alimentaires devront soit être compostés, soit méthanisés.
Si vous êtes une entreprise vous devrez organiser en interne le tri de vos biodéchets, et trouver une filière de valorisation : compostage ou méthanisation.
Le compostage est un choix de prédilection, car grâce au compost produit vous allez pouvoir renforcer votre ancrage local. ( Voir l’article « Compostage VS Méthanisation » pour comprendre les avantages et les inconvénients)
Mais attention nous avons relevé 7 erreurs à éviter si vous ne voulez pas rater votre compostage !
1) Attendre que la valorisation des biodéchets soit obligatoire
Aujourd’hui, l’obligation de trier les déchets organiques à la source et de les valoriser incombe seulement aux « gros producteurs ». Depuis 2016, ils sont définis comme ceux qui produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an[1].
Les structures concernées sont donc principalement les entreprises agroalimentaires, les grandes et moyennes surfaces, les professionnels de la restauration (tels que restaurateurs, traiteurs et cantines), ainsi que les paysagistes et fleuristes.
Mais ce n’est pas parce que vous ne rentrez pas dans ces cases que votre organisation n’est pas concernée par la valorisation des déchets !
Vous êtes concerné, oui, vous !
Au 1er janvier 2023, ce seuil passe à 5 tonnes, puis il est carrément supprimé l’année suivante. Au 1er janvier 2024, l’obligation de gérer les biodéchets est généralisée à l’ensemble des producteurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers (dans ce cas, c’est sur la collectivité que repose la responsabilité)[2].
Alors, pourquoi ne pas prendre les devants et commencer dès aujourd’hui à valoriser vos biodéchets ou ceux de votre collectivité ?
Prenez le temps
D’abord, parce qu’en vous y prenant à l’avance, vous pouvez prendre le temps de mettre en place des processus réfléchis, cohérents et budgétés. Vous serez prêt en temps voulu, sans stress ni précipitation.
Nous vous rappelons que si vous ne respectez pas vos obligations concernant le tri et la valorisation des biodéchets, vous êtes passible d’une amende de 75 000 euros et d’une peine d’emprisonnement de 2 ans[3]. Un délit à ne pas prendre à la légère.
Réduisez votre empreinte carbone
Ensuite, parce qu’une démarche de valorisation des biodéchets est indispensable dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ramener dans le sol de la matière organique, c’est-à-dire tout simplement de la vie, est un enjeu essentiel pour la production agricole comme pour le climat.
Aujourd’hui dans 90% des cas ces déchets organiques sont enfouis ou incinérés. Cela produit des gaz à effet de serre en grandes quantités, notamment du CO2. Sans compter que les opérations de collecte et de transport sont également très génératrices de CO2. Beaucoup de gaspillage, donc, pour des matériaux constitués majoritairement d’eau et qui ont une valeur agronomique bien supérieure aux calories générées par leur combustion !
Vous y gagnerez bien sûr aussi en termes d’image auprès de vos partenaires et de vos clients. Valoriser vos déchets verts ou alimentaires est une belle opportunité d’inscrire votre organisation dans une démarche d’écolabellisation (label « éco-camping » par exemple) ou dans une démarche spécifique de territoire (comme un Agenda 21).
Faites de bonnes affaires
Enfin, vous réalisez également des économies non négligeables. L’enlèvement, l’incinération ou l’enfouissement des ordures pâtissent progressivement de surcoûts, destinés à financer des pratiques plus vertueuses. En compostant vos biodéchets, vous produisez au contraire une ressource qui pourra être utilisée sur vos terrains ou vendue.
Vous voyez ? Vous avez tout intérêt à anticiper.
2) Penser que c’est plus simple de tout confier à un prestataire externe
Vous êtes convaincu de l’utilité de valoriser vos biodéchets ? Très bien. Vous avez maintenant deux possibilités :
- Soit, vous transformez vous-mêmes vos déchets en compost (compostage) ou en biogaz (méthanisation), sur votre terrain, là où le déchet est produit ;
- Soit, vous faites valoriser vos déchets par un prestataire externe, après collecte, sur une plateforme de compostage ou dans une unité de méthanisation.
Cette dernière solution peut sembler la plus facile à mettre en place, surtout si vous n’y connaissez pas grand-chose ou que vous avez peu de ressources internes… Et pourtant, elle n’est pas toujours pertinente. Alors, pourquoi devriez-vous quand même vous intéresser à la valorisation autonome ?
Plus économique et plus écologique !
Traiter les biodéchets sur place, c’est s’épargner leur collecte. Prenons l’exemple d’une collectivité qui cherche à offrir une solution de tri des biodéchets pour chacun de ses habitants. Si elle choisit de mettre en oeuvre une collecte séparée des déchets alimentaires, elle devra déployer une collecte supplémentaire, c’est-à-dire concrètement le passage d’un second camion de ramassage. Ce qui a un coût : on estime qu’aujourd’hui, de 30 à 60% du coût des ordures ménagères est lié au prix de la collecte.
Et ce coût est également écologique : les transports peuvent s’étaler sur plusieurs centaines de kilomètres, générant nuisances et pollution, en particulier d’importantes émissions de gaz à effet de serre.
Notre collectivité aura tout intérêt à opter pour un compostage de proximité. Elle pourra par exemple mettre en place des solutions de compostage domestique et de compostage partagé, via des composteurs d’immeubles, de quartiers ou d’établissement.
Le point de départ d’un beau projet d’entreprise
Le compostage sur site des biodéchets est aussi l’occasion d’intégrer pleinement leur valorisation à un projet d’établissement… et même, généralement, de valoriser commercialement une démarche vertueuse d’économie circulaire.
C’est particulièrement vrai pour les déchets alimentaires, et plus spécifiquement, pour les déchets produits par la restauration collective. Savez-vous qu’un restaurant qui composte la totalité de ses biodéchets produit assez de matière fertilisante pour produire 50% de ses légumes ?
Certes, une cuisine centrale de collectivité ou une cantine d’entreprise ne va pas forcément créer un potager en interne. Mais elle peut confier son compost au maraîcher qui la fournit en légumes ! Upcycle a déjà développé plusieurs modèles économiques de fermes urbaines circulaires pour répondre à ces problématiques. Nous pouvons vous accompagner sur ces sujets.
3) Ne pas réfléchir aux déchets que vous allez composter
Vous y êtes : vous avez décidé de composter vos biodéchets. La première question à vous poser est celle de ce que vous allez y mettre.
Petit rappel : la catégorie des biodéchets est vaste ! La définition légale est donnée par le Code de l’environnement[4]. Est ainsi considéré comme un biodéchet :
- « Tout déchet non dangereux biodégradable de jardin ou de parc », par exemple des tontes de pelouse, des feuilles mortes, des branchages.. Globalement tout ce qu’on appelle déchets verts ;
- « Tout déchet non dangereux alimentaire ou de cuisine issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires », en clair des aliments, préparés ou non, et des restes de repas.
Faut-il pour autant tout mettre pêle-mêle dans un bac à compost ?
Commencez par le « Zero Waste » !
On n’y pense pas toujours… mais l’action la plus logique à mettre en place dans un parcours de gestion des biodéchets, c’est d’abord d’éviter d’en produire.
En mobilisant vos collaborateurs, vous pourrez réaliser de belles économies : acheter moins et mieux, mieux gérer les stocks, donner ou vendre à moindre coût les denrées qui arrivent à la date limite de consommation… Banque alimentaire ou opération « Zéro gâchis » de nombreuses possibilités existent pour éviter le gaspillage et limiter le volume des biodéchets.
Faites (faire) un audit
Dans cette perspective, réaliser un audit avant de se lancer s’avère plus qu’utile. Il vous permettra d’identifier les différentes sources de biodéchets ainsi que le volume dont vous disposez, ce qui vous permettra de choisir la solution de compostage la plus pertinente pour vous.
Besoin de conseils pour choisir votre solution de compostage ? Cliquez ici.
Comment faire concrètement ? Commencez par identifier les sources de production des déchets organiques : par exemple, les épluchures et les restes alimentaires de votre restaurant d’entreprise, sans oublier le marc de café de la salle de pause !
Ensuite, il vous faut une idée du volume que ces déchets représentent. Une première estimation simple peut être réalisée sur une journée d’activité standard : triez tous vos déchets et compter les bacs que vous avez remplis. Sachez qu’Upcycle peut aussi réaliser cet audit pour vous.
Adaptez-vous à la nature de vos déchets
Eh oui, pour faire un compost de qualité, il faut savoir ce qu’on y met ! Il est notamment important de varier les apports de carbone et d’azote. On trouve le premier dans les matières ligneuses issues des branchages, feuilles mortes, sciures ou cartons. Et le second, dans les matières plutôt humides et tendres, comme les tontes de pelouse fraîches et les épluchures de fruits et légumes.
Il est donc parfois utile d’utiliser un « co-produit » pour votre compost : par exemple, un restaurant peut ajouter aux restes de repas des copeaux de bois. Votre prestataire peut vous aider à vous approvisionner dans un co-produit adapté.
Par ailleurs, les biodéchets carnés et les produits de la mer créent des contraintes spécifiques, en raison des agents pathogènes qu’ils sont susceptibles de transmettre. Un compost qui en contient doit être maintenu à des températures élevées qui permettent d’hygiéniser les matières.
Pour en savoir plus, lire notre article « Comment obtenir un compost de qualité agronomique ? »
4) Ne pas mettre sur pied un modèle économique qui se tient
Une fois que vous avez déterminé les biodéchets vous allez composter, nous vous conseillons également de vous interroger sur votre modèle économique !
L’idée qui sous-tend le législateur est bien de ramener au sol la matière organique. C’est le principe de l’économie circulaire : on fertilise la terre pour lui permettre de produire de nouvelles cultures.
Alors, qu’allez-vous faire de votre compost, cette précieuse ressource que vous allez produire ? Plusieurs solutions sont envisageables :
- vous pouvez l’utiliser sur vos propres terres, si vous en possédez : les parcs et jardins d’une collectivité, les terrains d’un camping etc. C’est le circuit le plus simple et le plus court !
- Vous pouvez le donner ou le revendre à des maraîchers, par exemple, comme évoqué plus haut, à ceux qui fournissent votre restaurant en légumes.
- Vous pouvez aussi le commercialiser auprès des particuliers, via le circuit des grandes et moyennes surfaces, sous forme de sacs de terreaux.
Là encore, Upcycle peut vous aider à trouver un débouché de proximité, écologique et rentable.
5) Oublier ou sous-estimer les contraintes réglementaires
On ne se lance pas trop vite ! En fonction du volume et de la nature des matières organiques, certaines normes sanitaires doivent être respectées. Et il n’est pas toujours simple de s’y retrouver.
Obtenez l’agrément sanitaire ou son exemption
La législation européenne[5] impose l’obtention d’un agrément sanitaire aux établissements qui transforment des sous-produits d’animaux en compost. Concrètement, viandes, poissons [9] et restes de repas sont concernés.
Ces biodéchets, dits « SPAn3 [9]», doivent être hygiénistes lors du processus de compostage pour éviter la transmission de maladies : vous devez alors respecter un couple temps/température d’au moins 55°C pendant 14 jours, de 60°C pendant 7 jours ou de 65°C pendant 3 jours[6].
Cependant, la législation française[7] assouplit ces conditions. Les sites de compostage de proximité de déchets de cuisine et de table sont exemptés de l’agrément, sous réserve de respecter certaines exigences dans la mise en place du processus de compostage :
- vous ne devez pas dépasser 1 tonne de déchets par semaine
- Vous devez veiller à la bonne gestion du site : bonnes pratiques de compostage, prévention des risques de contamination, contrôle régulier des températures…
- Le compost obtenu doit être utilisé sur place ou localement, au plus dans une commune limitrophe du lien de compostage. Il ne peut pas être utilisé sur des pâturages ou des terres produisant du fourrage.
Upcycle peut vous accompagner à obtenir l’agrément sanitaire auprès de l’autorité de régulation ou à mettre en place les conditions de son exemption.
Respectez la norme de mise sur le marché
Si vous choisissez de vendre votre compost, vous devez respecter des critères d’innocuité déterminés par la norme NF U44-051[8]. Vous devez ainsi réaliser plusieurs types d’analyses au moment de la mise sur le marché, puis effectuer des analyses de routine tous les ans.
Upcycle prend en charge le normage du compost produit dans ses composteurs électromécaniques Demeterra.
6) Ne pas adapter votre organisation ni mobiliser les habitants
Composter les biodéchets de manière autonome, que ce soit dans un bac ou un composteur électromécanique, suppose également d’adapter votre organisation, de former vos collaborateurs et d’impliquer les usagers.
Mobilisez toutes les parties prenantes
Se mettre à valoriser les biodéchets, mine de rien, c’est une petite révolution. Elle ne pourra pas se faire sans que le personnel, les partenaires locaux, et les habitants soient impliqués dans l’aventure. C’est à vous d’imprimer un élan et d’empêcher l’essoufflement qui peut survenir au bout de quelques mois.
Comment faire ? Informer, sensibiliser, communiquer sont les clés pour emporter l’adhésion au projet. Vous devez dissiper les craintes qui peuvent exister, sur l’adaptation et la surcharge de travail, sur la présence d’odeurs incommodantes, etc. Une personne référente au sein de la plateforme de compostage est un élément indispensable pour la réussite de l’opération. Cette mobilisation doit aussi s’appuyer sur les acteurs locaux, et sur un maillage d’ambassadeurs du quartier.
Pensez également à impliquer les habitants. Il ne suffit pas de mettre un bac à compost en bas d’un immeuble ou dans un lycée pour qu’il soit utilisé ! À l’échelle d’un quartier, des animations régulières sont indispensables pour donner de la visibilité au projet et le dynamiser. Chez Upcycle, nous avons mis en place un modèle d’accompagnement basé sur les recommandations de spécialistes (sociologues, comportementalistes, etc.), pour vous garantir le succès dans la mise en oeuvre de votre système de compostage innovant sur site avec un taux de mobilisation d’au moins 20% des habitants en année 1.
Découvrez comment nos clients ont mis en oeuvre le compostage sur site de leurs déchets alimentaires ici !
Adaptez les processus et postes de travail
D’un point de vue opérationnel, il est nécessaire de repenser votre organisation à chaque maillon de l’activité. Pensez réduction des déchets, tri et gestion séparée ! Points d’apport volontaire, seaux, bacs et tables de tri, emballages compostables, pré-traitement des matières atypiques… autant de problématiques que vous devez traiter avant la mise en route de votre projet.
Gardez également à l’esprit de respecter les règles sanitaires ainsi que les normes relatives à la santé et à la sécurité du personnel : nuisances et pénibilités doivent être arbitrées.
Intégrer les modifications de tâches dans les fiches de poste et le règlement intérieur vous permettra également de rassurer le personnel quant aux adaptations demandées.
Enfin, assurez-vous que votre personnel est bien formé. Même si le matériel est simple à utiliser, comme c’est le cas des composteurs électro-mécaniques d’Upcycle, il est utile et rassurant de connaître les bases du compostage et les réglages de la machine.
7) Ne jamais suivre ni valoriser ce que vous faites
Dernière chose à faire pour être sûr de planter sa valorisation des déchets : se contenter de mettre en place un composteur sans jamais suivre ni améliorer votre dispositif !
Des procédures de suivi et d’évaluation sont indispensables. Volume et type de biodéchets traités, température et taux d’humidité, etc. : toutes ces informations permettent de vérifier l’alimentation et le bon fonctionnement du dispositif. S’il y a quelques dysfonctionnements, notamment lors du démarrage, vous serez en mesure de les corriger rapidement.
Ces indicateurs de suivi sont également le support idéal pour communiquer régulièrement sur le bénéfice de vos actions, en interne comme en externe. Valoriser le travail engagé, c’est le meilleur moyen de mobiliser les habitants sur les bons gestes de tri en les informant régulièrement des retombées positives dont leur quartier bénéficie.
À noter : les points d’apports volontaires et les composteurs Upcycle sont connectés et réalisent les mesures indispensables automatiquement. Tous les clients bénéficient d’une plateforme web de gestion du matériel, de reporting automatique, d’outils de communication et d’une base documentaire pour la formation continue.
Sinon pour être sûr de réussir votre projet de compostage innovant, vous pouvez compter sur nous! Nous sommes les experts français du compostage électromécanique et nous nous tenons à votre disposition !
[1] https://www.ecologie.gouv.fr/biodechets
[2] LOI n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041553759
[3] Article L541-46 8° du Code de l’environnement, https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041599178/
[4] Article R541-8, dans sa rédaction issue du décret 2011-828 du 11 juillet 2011, https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000032191758/2016-03-13
[5] Article 24 du règlement CE n°1069/2009 du 21 octobre 2009, https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:2009R1069:20101109:FR:PDF
[6] Règlement UE n° 142/2011 du 25 février 2011, portant application du précédent, https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32011R0142
[7] Article 18 de l’arrêté du 9 avril 2018 fixant les dispositions techniques nationales relatives à l’utilisation de sous-produits animaux, https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036830969
[8] Norme NF U44-051 relative à la mise sur le marché des amendements organiques avec ou sans engrais, https://www.boutique.afnor.org/norme/nf-u44-051/amendements-organiques-denominations-specifications-et-marquage/article/686933/fa125064
[9] Nous vous recommandons de ne pas mettre de produit carné ou poisson cru pour des raisons réglementaires ou olfactives.
Facilité de mise en oeuvre et mobilisation
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